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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 11:03

Je vais te répondre en prenant chacun de tes 'arguments', parce que je ne sais pas faire autrement

 

Alors que je t'écris, je me demande un peu pourquoi je le fais. Après tout, je crois que l'on ne s'est connu, en "réalité" uniquement dix-neuf jours. Et pourtant... Et pourtant je me rends compte que c'est à toi que j'écris. A l'inconnu, en fait. Pourquoi ?

 

 

 

Nous ne nous sommes pas vu longtemps, mais on a eu le loisir de partager un moment agréable, puis la discussion, l'échange se fait aussi sans difficulté à travers des mots écrits, épistolaire de notre époque en somme. Du coups, ton 'à l'inconnu' n'est pas valable ;) Tu sais très bien pourquoi c'est moi que tu as choisis.

Et en effet, sans que nos raisonnements soient parfaitement similaires, ils le sont pratiquement vu la différence énorme qui les sépare de nombreux autre raisonnements 'banals'.

 

Je pense que l'on fonctionne pareil, en fait. Je veux dire intellectuellement, au moins. Et puis alors que je réfléchissais à ma personne et à ses agissements (tiens, je parle de moi à la troisième personne !), je ne trouvait d'abord personne d'apte à m'aider dans mes interrogations. Les gens veulent savoir comment, et pas pourquoi.

 

Tu commences à partir sur des concepts tellement généraux qu'ils semblent éthérés, à ceci prés que je sais qu'une réflexion les précédent. Depuis que nous nous sommes rencontrés, j'ai beaucoup changé, enfin, disons plutot que j'ai subis des altérations, de par mon environnement.

J'ajoute aussi qu'il y a deux ans et demis, j'ai pris des anti dépresseurs et depuis j'ai la sensation d'avoir été amputé d'une partie de mes capacités de réflexion. J'aurai probablement pu rajouter un 'à ma décharge' avant la phrase précédente, mais c'est tellement fort que je lui offre une phrase dédiée.

 

Et alors que j'allais me laisser aller doucement vers une insomnie, qui serait bientôt supplantée par une presque nuit blanche volontaire sur le PC, il m'est apparu que toi, peut-être, saurait m'aider. Je ne crois pas que je te vois comme un "sauveur" ou un psy, mais plutôt comme un individu avec qui la communication serait la plus clair possible. Peut-être me trompe-je. Si c'est le cas, pardonne-moi.

 

 

 

 

 

 

 

Quoi qu'il en soit, je me rendais compte, tout à l'heure, à l'occasion du visionnage d'un film, que j'aimais les levers de soleil. La clarté d'orient venue nous apporter les promesses d'un jour nouveau, les espoirs et les échecs d'une nouvelle journée... Quel mal y a-t-il à ça, en fait ?

 

 

 

 

Concernant les levers de soleils, je préfére les réveils tôt, pas pour le fait de se lever, mais aller dans les rues désertes, voir la ville qui dort, les rues calmes, avec ou sans musiques. J'ai eu une périodee pendant laquelle je faisais ça, parce que je devais être au boulot a 6h du mat, et durant laquelle, le 9éme symphonie 2éme mouvement de beetowen m'avait accompagné pendant ces moments, me procurant une satisfaction dont le ratio effort/satisfaction était intéressant.

 

Et bien, en m'interrogeant un peu plus (il est difficile de s'en défaire, de la réflexion. TMTC qu'il dirait l'autre) je me suis rendu compte que j'appréciais, et qu'en fait, que je n'aimais guère que les commencements, les débuts, les potentiels.
 

 

 

Au contraire de toi, j'adore les potentiels mais suis confronté à une immense flemme, habile couverture de l'angoisse. Je n'ai pas encore cerné la source, mais l'échec et le fait de ne pas me révéler aussi bon, meilleur que les autres, ces mêmes autres de la pensée banale, en sont surement responsables. Aprés tout, quoi de mieux qu'un monde imaginaire sous sa propre emprise ? Le principe de rélalité semble violent en revanche.

 

 

 

S'en est suivi une longue dégringolade intellectuelle qui aboutit sur un constat : je suis incapable de finir quelque chose. Un mal insidieux qui, au final, se remarque dans chacun de mes actes, de mes décisions, s'impose dans chaque lieu où j'appose ma marque.

 

 

C'est assez marrant comme tu abordes le sujet avec les commencements pour le terminer sur le fait de terminer quelque chose. Parce que tu ne parles pas de l'avoir commencé, ni de l'avoir vécu, tu es immédiatement sur la fin. Je ne prétend pas t'apporter de solutions, ceci étant il y a peut être une réflexion à mener de ce côté. Le 'mal insidieux' dont tu parles, il me semble le connaître. C'est à dire que mon inconscient est une seconde personne, un peu comme la schizophrénie caricaturale.

Par exemple une fois, une nana m'avait enmené dans sont lit, et inconscient a prit la main, la fille est sortie de sa chambre en se rhabillant héhé. Me semble avoir abordé le sujet sur mon blog, elle avait couché avec un autre mec sous les 24heures alors jlui avait demandé si elle était sure.

Mais c'est aussi une occasion pour se poser une autre question. Quels sont mes véritables désirs/objectifs ? Sont ils les miens ? Sont ils ceux que je crois ?

 

 

 

Depuis mon appart ou ma chambre mal rangé, mes vieux cours de premières qui dépérissent sur mon étagère, ma vaisselle qui s'entasse dans mon évier, mes figurines qui attendent désespérément une couche de peinture, ou bien ne serait-ce que le vernissage final, mes cours que je n'aurais qu'à trier, qu'à ficher.

 

 

 

Sur le coups des choses qui s'accumulent, je suis quotidiennement confronté au probléme. Du coups j'ai quelques astuces à partager. Avant de tles filer, j'ai une énorme aide : ma copine. En effet son degrés d'accumulation dépasse le mien, au point que ça me terrorise.

Bref. Sur le coups de la vaisselle, je me suis mis en place une routine. Chaque soir avant le repas, je fais la vaisselle. C'est chiant, j'ai pas envie, mais je supporte pas de manger dans le sale alors noway.

Aussi, il est désespérant de voir les choses entamées s'accumuler, mieux vaut en faire une en entier avant d'en commencer une autre. Dans le mesure du possible bien entendu, mais c'est important, ça réduire la 'todot list' qui s'agrandit facilement. Concernant les cours, j'ai jamais relu/corrigé/clasé les miens. Donc pas de pro tips, ceci dit, j'ai pas le bac et j’apprenais pas mes leçons alors spas une référence.

 

 

Mon exposé que je travaillerai à la dernière minute, la réponse d'un employeur intéressé par mon CV qui attend encore quelques infos supplémentaires depuis début octobre.

 

 

 

Je dois faire un cv pour une boite qui avait une place pour moi (un resto) depuis fin septembre, j'ai ouvert un ficher openoffice une fois. Puis je l'ai fermé et rien. Alors du coups, je pense être confronté à la difficulté de commencer alors que toi c'est de conclure comme tu le remarque si justement. Mais il faut voir si pour toi le 'premier pas' du don de CV marque ou non le début. Auquel cas on pourrait voir si c'est la difficulté de commencer ou de terminer.

 

 

 

Sur le coups du travail, je sais pas quoi te dire, il semble que cette pression sociale qui pousse les gens à entrer dans le moule nous laisse de marbre, enfin, disons plutot que nous lui résistons. Alors du coups il nous faut trouver un autre moteur, si la nécessité ne suffit pas, se tourner vers l'envie. L'envie de ne pas te construire un avenir sans promesses et plein de désagrément peut être, à toi de voir.

 

 

Cette incapacité à mettre une fin, à conclure, m'empêche et je crois, m'empêchera de faire quelque chose de bon et d'agréable de mon existence : travailler assez pour avoir mon concours me semble impossible. Et en parlant de conclure, j'ai l'impression que de le faire avec une fille est inenvisageable. C'est pas l'envie qui manque, de même que les occasions. Je n'ai tout simplement pas le courage, ou l'envie, de finir.

 

 

Voué, en ce qui concerne la gente féminine je vois ce que tu veux dire. J'ai eu ste période. Enfin, j'ai trouvé tot une nana pour le faire mais ça m'a traumatisé, jsais pas. Du coups j'ai eu une longue période pendant laquelle la force de l'inconscient s'est développée je pense. Et repasser à l'acte me semblais inimaginable. 1 ére possibilité, j'ai eu une pane, deuxiéme j'ai pas osé, troisiéme j'ai foiré (cf plus haut) et 4éme jsuis partit immédiatement. Lol, pourtant j'ai continué à enchainer les expériences pas top, en rationalisant comme un ouf : seul j'ai pas de soucis, wtf ? Alors j'ai trouvé un truc : me servir de la trique matinale. J'ai réalisé une performance qui m'a filé la confiance qu'il me fallait et depuis np.

 

 

 

Aprés voilà, si t'as des occasions, lance toi, ste coute rien. Au pire tu passes pour un mec banal, mais à la clef y'a la disparition du malaise, à toi de voir si tu préféres ton image ou la 'guérison'.

 

 

Certains disent que l'on fait ça par angoisse de la mort, que la fin est souvent lié à elle. Fort heureusement, je n'ai jamais eu à être touché par cette mort, si ce n'est celle de deux hamsters et d'une arrière grand-mère inconnue. Alors quoi ? Je ne sais pas. Je ne sais même pas si tu sais, toi. Je passe ma vie à fuir, à faire des choses inconstructives au possible, et je ne veux pas qu'elles le soit.

 

 

Le coups dla peur de la mort, jpense qu'on est trop jeune et qu'on s'en bat les couilles. La fuite c'est la vie:p c'est un réel mode de vie, mais il est malsain, ce qui me pousse à faire autrement c'est l'acculation. À toi de te trouver les points de non retour qui te pousserons à agir.

 

 

Je ne sais donc pas si tu sauras me répondre, m'orienter ou me guider. J'ai espoir que si. Il est minuit et demi à l'heure où je t'écris, et le matin n'est pas encore là. Pas encore d'espérances du jour nouveau !

 

Peut-être donc, je disais, tu saurais tirer quelque chose de mes paroles brutes. Si ce n'est pas le cas, cela m'aura au moins servi à m'exprimer à quelqu'un qui me comprend. Et dans le pire des cas, je crois que tu n'es pas assez prégnant dans ma vie sociale pour ce que je dis de moi ne puisse me porter préjudice... en société.

 

 

Concernant le fait que tu te confie à moi parce que je suis loin de ton toi 'irl' je comprend tout à fait le systéme, t'en fait pas ;)

 

J'ose croire que tu me liras jusqu'au bout et espère que tu me répondras. Avec l'espoir suprême que cela m'aide.
En te remerciant...

 

 

 

Voila ai tout lu, répondu à ce que j'ai pu, j'éspére que ça t'a aidé.

 

 

Voila ai tout lu, répondu à ce que j'ai pu, j'éspére que ça t'a aidé.

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commentaires

E
"C'est assez marrant comme tu abordes le sujet avec les commencements pour le terminer sur le fait de terminer quelque chose."<br /> <br /> En fait, c'est un genre de constat. Pour moi, un constat n'est pas une situation finale, finie. On peut le changer ce constat.<br /> On pourrait ensuite enchaîner sur la jolie lapalissade "tout ce que j'arrive à terminer, c'est de ne jamais terminer". Mais elle serait fausse, cette incapacité à finir quelque chose n'est pas, je<br /> l'espère du moins, terminée. Elle a encore un potentiel d'évolution.<br /> <br /> "Bref. Sur le coups de la vaisselle, je me suis mis en place une routine. Chaque soir avant le repas, je fais la vaisselle. C'est chiant, j'ai pas envie, mais je supporte pas de manger dans le sale<br /> alors noway."<br /> <br /> De même. Cela m'apparait d'un coup un symptôme moins important. Après tout, personne ne fait sa vaisselle juste après le repas. Ou du moins, des gens que je ne connais pas. Des gens<br /> ultra-méthodiques peut-être ?<br /> <br /> "Aussi, il est désespérant de voir les choses entamées s'accumuler, mieux vaut en faire une en entier avant d'en commencer une autre."<br /> <br /> Je ne suis on ne peut plus d'accord avec toi. Tu as mis le doigt sur le problème. Faudrait faire des listes. Faudrait, ouais. J'ai essayé, une fois. Mais lorsque les 2/3 des tâches étaient barrées,<br /> j'étais content : c'était bien assez. J'ai jeté la "todolist" et je suis reparti vers mes mauvaises habitudes. Echappe-t-on à sa nature ?<br /> <br /> "Mais il faut voir si pour toi le 'premier pas' du don de CV marque ou non le début. "<br /> <br /> Envoyer un CV et déjà quelque chose de relativement avancé, dans ma logique. Parce qu'avant, j'ai du faire l'effort suprême de regarder des annonces, écrire ce cv et la lettre de motiv qui va avec.<br /> Il est vrai que j'ai des facilités d'écriture. Il est vrai, et j'ose le croire, que j'ai au moins des facilités dans les boulots auxquels je postule (l'animation) et mon potentiel employeur était<br /> d'accord aussi avec ça. Maintenant, il a trouvé quelqu'un d'autre. Parce que j'ai peur d'être désigné, jugé "animateur", dire "je passe mes vacances à bosser", c'est s'affirmer, se conclure. Finir<br /> quoi. Pas tant que je manque de confiance en moi : je pense que je suis un bon animateur, et qu'on pourrait m'en féliciter, que ça m'apporte un certain prestige social (on a de quoi parler) et un<br /> bonus pécunier agréable. Le problème reste bien de m'affirmer. De se faire apposer une marque et de ne plus être libre.<br /> J'y repense et je me rends compte que je parle souvent de liberté.<br /> Je crois que ne rien faire, ne pas s'imposer de choses à faire, c'est une manière de m'éviter d'avoir d'autres paramètres intellectuels à gérer, à analyser. Je ne sais pas être totalement au repos,<br /> intellectuellement parlant.<br /> <br /> Je crois que mon problème et de trop regarder vers le futur, pas vers le présent. Peut-être aime-je tant l'histoire car elle ramène vers le passé, là où les civilisations, les hommes se sont servi<br /> de leurs destins pour créer quelque chose. Je ne sens pas la même chose, à mon époque, possible. Bah, je digresse.<br /> <br /> "Aprés voilà, si t'as des occasions, lance toi, ste coute rien."<br /> <br /> Ca s'est déjà fait, et ça a duré. Un peu moins de quatre mois. Mais là, c'est elle qui a su comprendre que j'allais pas conclure et qui l'a fait à ma place. Je crois que j'ai besoin de savoir que<br /> ce que je fais compte pour les autres. Elle, en m'embrassant, m'a montré que mes actes (donc mon être) comptaient pour elle, qu'elle y accordait de l'importance et qu'elle voulait être au côté de<br /> ces actes. Bizarre de revenir en arrière comme ça. J'ai jamais vu ma relation avec cette "ex" (dieu que je déteste ce mot.) de cette manière. Ca me fait regretter d'y avoir mit fin. Parce que<br /> ouais, c'est moi qu'ai cassé. Dernière volonté rebelle de maîtriser la fin !<br /> Enfin, quoi qu'il en soit, une "perle" (l'expression est mal choisie, mais tant pis) comme ça, j'ai pas l'impression que ça se croise beaucoup.<br /> <br /> "Le coups dla peur de la mort, jpense qu'on est trop jeune et qu'on s'en bat les couilles. La fuite c'est la vie:p c'est un réel mode de vie, mais il est malsain, ce qui me pousse à faire autrement<br /> c'est l'acculation. À toi de te trouver les points de non retour qui te pousserons à agir. "<br /> <br /> +1 comme on dit. Mais je n'ai pas trouvé mes points de non-retour, je suis poursuivi, mais le mur ou je serai acculé s'éloigne au fûr et à mesure que j'approche.<br /> <br /> "Voila ai tout lu, répondu à ce que j'ai pu, j'éspére que ça t'a aidé. "<br /> <br /> Ca m'a aidé, car ça m'a permit de parler. Et il est très difficile de trouver une personne avec qui le faire. Comme je le disais, il m'est très difficile de m'affirmer, ou d'exprimer ce que je<br /> ressens. C'est un peu comme si je donnais une arme à un potentiel ennemi. J'ai plus confiance en toi qu'en ma mère ou mes ami(e)s. En tout cas, je préfère garder mon stock d'arme sur moi, c'est<br /> lourd, mais je prends moins de risques.<br /> <br /> <br /> C'est drôle, il me semblait avoir écrit d'autres choses, mais FB l'a fait sauter. Tant pis, t'as déjà ça, au moins.
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