Choix énième reflexion.
Le monde réel se définit par les choix, nombreux, omniprésents, dérisoires, primordiaux.
Tant qu'aucun choix n'est fait, tout reste possible, une infinité de suites pourraient se prolonger dans le futur vers lequel nous courrons inexorablement. Faire un choix, c'est se fermer des portes, mais c'est aussi le seul moyen de vivre le présent. Vais je aller lui parler? Pendant que je ne fais aucun choix, rien ne se passe. Allons bon, pour chercher la petite bête, vous me direz que nos regards peuvent se capter ou je ne sais quoi, mais je suppose que l'idée générale est cernée.
Malgré que ce blog me soit dédié, les propos de Towani me poussent à hésiter à parler de moi... Tant de puissance en cette entité de chaire, ce petit bout de fille paumé qui me torture et métamorphose mon quotidien...
Vui, donc moi. A droite et à gauche, on me dit que j'aurai pu être comédien, que le théâtre est fait pour moi. Mais je me refuse à y retourner. Tant qu'on me le dit, je le suis d'une certaine manière, je suis libre de m'imaginer dégager des émotions à un public imaginaire, partager un bonheur que je n'ai pas dans ce monde réel. Si je remet les pieds sur une scène, peut être découvrirais je des choses qui ne me plaisent pas...
On a souvent complimenté ma belle voie (écris joie, laspsus?), mais je ne la travail pas et quand je me confronte au dessus de l'autoroute à divers types musicaux, je comprend bien que je ne suis en rien doué, que certaines notes me sont inaccessibles, et puis que seraient ce des chansons sans sens, dont je ne serait pas l'auteur de la mélodie ou des paroles? Je me réfuie dans mon monde de rêve ou je suis capable du meilleur... Et quittes une fois de plus la réalité.
Jme souviens d'une fois en colonie, avant le collège, des parisiens chantaient (faux mais connaissaient les paroles) de musiques à la mode, je connaissais l'air, mais pas les paroles et je me suis senti con et fais semblant de ne pas connaître... Un souvenir comme un autre, mais à mon sens un nouveau moyen de m'exclure seul, par peur des autres, de leurs différences (et non de la mienne, étant pourtant minoritaire wtf?).
Ce fût ensuite en intégrant la communauté sk8/metal de quatriéme au collége, les putains d'internationaux péteux qui pigaient tout aux paroles françaises comme anglaises, et se la ramenais avec leurs riffs et accompagnements...
Un documentaire filé par Cadael disait "vous croyez que les jeunes vont s'intéresser à leur sort en politique? Non, ils vont acheter le nouveau single parce qu'on lui demande d'aimer la musique."
Victimes, trophés omniprésents des dirigeants du monde dans lequel je suis né, j'évolue, et je souffre.
Je me plain, je constate, mais assis sur ma chaise, filtrant des milliers d'informations par jour sur mon écran, je ne met plus les pieds dehors souvent, je me force pour prendre l'air une fois par jour... Je suis seul. Que ferais je d'amis? La question ne se pose pas, si je ne prend pas de nouvelles, je n'en ai aucune, pas un texto, pas une visite, je suis déscolarisé et mort.
Sinon, ça fais cinq jours que chui pas allé sur un site de cul, ça parait rien mais c'est énorme. Je prend peu de plaisir, l'intensité et la satisfaction que je trouvais dans mon jeu s'estompe, mais à mon habitude, je n'acharne sur des pots cassés.
ça fais maintenant dix jours ou une semaine que j'ai arrêté de faire mes pompes et tractions, plus encore que je n'ai plus enroulé mes bandes autour de mes poings pour ocir le sac de frappe, je me néglige, ça doit faire un moi que je ne me suis plus lavé les cheveux, deux ou trois semaines que je n'ai plus coupé mes ongles, dix jours que je ne me suis pas rasé... Je suis pas dans ce monde de trois douches par jour, je me sens sale, mais pas de crasse. Non, c'est ma solitude, mon être, ma vie qui me gêne, sans que je la déplore, elle me plait en étant incapable de ne pas de déranger. Un peu comme quand vous marchez avec de l'eau jusqu'au cous. Vous pouvez avancer, mais vous êtes gènes.
Pourtant, vendredi soir, jme suis fais draguer, deux filles se sont assises à côté de moi pour fumer une clope et on discutés, puis une (Alice jcrois) m'a demandé mon avis en voyant que je leur consacrait une oreille, aprés que je lui ai donné, nous avons discutés, puis elle m'a demandé mon orientation sexuelle avec délicatesse "t'es homosexuel toi, non?" ... Bah, non :/ Vu comme son visage s'est illuminé quand je lui ai répondu, j'ai pris un air distant (pour qu'elle s'épuise à me courri aprés?) Et avant que je puisse enchainer sur un autre sujet, mes amis sont venus me trouver pour me dire qu'ils y allaient (ils ont une voiture et a trois heures du mat, il fait froid dehors, pesant une baise potentielle dont je n'avais pas spécialement envie et le confort, j'ai tranché).
Puis ça me changera de Towani où on s'embrasse et on baise dés le premier jour (enfin c'était pas tout à fait ça mais ça se vaut..). Peut être n'y aura t il rien, mais je n'ai rien à perdre, j'ai une invitation à la revoir dans une semaine...
Puis y'a une bouffeuse d'hommes qui m'a parlé aussi. Jl'appel comme ça parce que chaque semaine, c'est un nouveau mec qu'elle trainne. Sauf que jme souvien plus de son nom et que finalement, elle ne raconte rien d'intéressant (Towaniii inside, seigneur délivrez moi §).
Puis aussi, Anna m'a fais rire. Elle m'en voulait pour Towani et elle sais que je trouve une fille trés belle.. trés belle justement. Pendant qu'elle roulait des pelles à toute la boite, elle en a profité pour s'offrir ce luxe qui est de l'embrasser elle aussi. (malheureusement, elle a spoil, et elle embrasse mal) Elle est venue en sautillant vers moi pour m'annoncer que sa vengeance avait été trés agréable, héhé,c'est de bonne guerre.
M'en fou, moi je pex je stuff je rush et je sui tro 1 pgm...
Même dans ce monde je suis pas comblé, malgrés des amis virtuels en or que j'estime ne pas avoir à réciter. Ce sont sûrement des lévres mouillées, des bras chauds et un coups de hanche qui manquent, mais je n'en sais rien, étant donné que jusqu'a présent ça n'a été synonyme que de bouleversements dont j'ai mis un moment à me remettre (pour ceux dont j'en suis sorti...)
Bien entendu, ma petite vie n'a rien à voir aux ts de certains, aux profondes dépressions d'autres, mais elle est mienne et je trouverai hypocrite d'être heureux par comparaison à eux, qu'ils soient mes amis ou non. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir une pensée pour deux d'entre eux qui traversent à nouveaux des 
ts difficils, bien que je ne puis leur offrir que mes yeux pour les lire...
