Il y a quelques jours, je me suis résolu à faire un truc de ouf : une activité qui sort de mon quotidien.
Aller à une fête, une soirée comme on dit quand on est jeune. Mais, comme si cette folie ne se suffisait pas à elle même, j'ai décidé d'y amener celle qui partage mes journées.
Tout à commencé après quelques verres, bien qu'en couple, je reste néanmoins réceptif à certains messages véhiculés. Par des personnes parlant fort, abordant des sujets qui attirent l'attention ou encore ceux qui se déshabillent (pas avec des mots cette fois).
Plutôt discret, j'évite d'échanger avec ces personnages qui ne cherchent que de l'attention, que je préfère consacrer aux personnes que je juge intéressantes, de préférence d'un point de vue intellectuel. Quelle ne fût pas ma surprise quand on m'a approché.
Pour décrire le spécimen j'utiliserai quelques mots clefs : readhead, piercing, topless et pourquoi pas, regard.
Oui, ce regard que j'ai rationalisé.
Une pupille dilatée ? Alcool/drogue (Une liste, pour se faire une idée des portes que je fermais ainsi. ) Oublions un instant les pupilles pour en revenir au spécimen. Ayant longtemps étalé sa vision de la vie, décrivant son besoin de liberté en ponctuant avec tristesse le nombre de fois où son ex l'a trompé, avec la MST associé, elle se lève.
Tranquillement affalé sur un siège comme de coutume, j'ai mes jambes étendues en V devant moi.
La demoiselle (oui, ça fais plus rêver que spécimen) m'arrive dessus en m'ordonnant de bouger mes jambes, argumentant avec son regard sulfureux.
Hypnotisé par ses arguments et abrutis par l'excitation de la situation (grisé, c'est Rimbaud, laissons la place aux jeunes), je pense à m’exécuter péniblement.
Soudain elle plie ses genoux tout en s'adressant à ma copine : « t’inquiète, je vais pas sucer ton mec alors que t'es là »
S’étend alors au delà de mes jambes pour attraper son sac, caché sous ma chaise.
Ne cherchant pas à blesser, j'ai limité le reste des contacts pour la soirée.
Le hasard fît qu'une nouvelle soirée fût organisé, que je ne sois pas occupé alors que ma chère et tendre si.
Fidèle à mes habitudes, je me fais tout petit au milieu de cet univers de la nuit, profitant de mon invisibilité pour entendre les perles des discussions.
Contrairement à la précédente rencontre, celle ci tarde moins. Alors que je me reprends une bière, elle m'interpelle en levant les bras « fais moi un calin ».
Comme je cherche pas à blesser je dis non.
Mais comme ça me blesse pas, j'argumente. Je veux être assis.
Vu qu'elle vient, et qu'elle ne reste pas debout, on peu penser que la dernière fois, l'alcool pouvait ne pas être la seule cause dilatation. Allons bon, je m'enflamme. Oui il y avait des dizaines de mecs, mais elle ne veut qu'un petit câlin de rien du tout.
« Elle est sympa ta copine... Enfin, c'était bien ta copine la dernière fois ?? ».
Ah.. C'est une approche comme une autre après tout.
S'en suis l'âge, les liens, la situation ect ect
À mon sens, l'étape suivante à été (espacée dans le temps mais au sujet de) la pilosité. Elle décide de me toucher la moustache, fronce les sourcils et me demande si j'ai une barbe à cuni. Un frêle concurrent essaie de me piquer mon saumon.
« Oui euh, regarde moi, c'est tout doux. »
Le bougre il avait raison. Je lui demande alors s'il a 18 ans et commence à développer son duvet,
Tout fier, il me montre son torse, se voulant être un argument de développement pileux.
Ce pauvre jeune homme blond, a fait pâle figure face aux quelques années que j'avais. Nous aurions du en rester là, mais boudeux il m'a accusé d'épilation du torse.
Mon grand, tu te pètes les dents, je te laisse te relever dignement, ne me forces pas à devenir méprisant.
Je jeter un œil à l'objet de querelle pour réaliser qu'elle me regardait et que son visage se retrouve en face du mien. Ses lèvres à quelques centimillimétres des miennes.
Enfin bon, comme si réfreiner mes pulsions séductrices ne suffisait pas, il fallait maintenant ne pas défendre son territoire.
MUST NOT … RAHH
J'ai donc opté pour la prévention, sentant la situation détestable. Je me suis déplacé, prétextant une biére. Elle m'en a demandé une. Je voulais partir, elle m'a demandé de lui décapsuler et ôh miracle, je me suis suis fait interpeller.
Elle est repassée dans la soirée, m'expliquant que j'avais le même sourire que son ex. Celui qui lui avait refilé des MST. J'en ai profité pour glisser que je ne doit alors avoir que le sourire en commun avec le personnage. Je me fais probablement un film en associant ses doigts sur ma moustache et le fait que cet ex baisait comme un dieux.
Elle m'a fait part de sa déception pour ma moustache, plaignant ma copine. Je suis resté assez évasif en disant que j'aurai aimé qu'elle ai à s'en plaindre.
À son regard, je suppose qu'il n'y a eu aucun qui pro quo. Et comme les fois précédentes, j'ai fuis mon instinct, et cette dragueuse dans la foulée.
Peu avant son départ programmé, elle m'a expliqué qu'une bonne soirée ne pouvait être que si on voyaient les fesses d'une personne. Ou ses seins (à elle, pas à la personne).
Je pense que, quand je serai vieux, je me mordrais les doigts d'avoir laissé passer les occasions telles.
L'avantage, c'est que j'ai pas été amené à faire l'amour avec ma copine dans les jours qui ont suivis. Je pense que je l'aurai mal vécu. en revanche j'aurai volontiers pris un café avec créature. ça me passera