Je vais te répondre en prenant chacun de tes 'arguments', parce que je ne sais pas faire autrement
Alors que je t'écris, je me demande un peu pourquoi je le fais. Après tout, je crois que l'on ne s'est connu, en "réalité" uniquement dix-neuf jours. Et pourtant... Et pourtant je me rends compte que c'est à toi que j'écris. A l'inconnu, en fait. Pourquoi ?
Nous ne nous sommes pas vu longtemps, mais on a eu le loisir de partager un moment agréable, puis la discussion, l'échange se fait aussi sans difficulté à travers des mots écrits, épistolaire de notre époque en somme. Du coups, ton 'à l'inconnu' n'est pas valable ;) Tu sais très bien pourquoi c'est moi que tu as choisis.
Et en effet, sans que nos raisonnements soient parfaitement similaires, ils le sont pratiquement vu la différence énorme qui les sépare de nombreux autre raisonnements 'banals'.
Je pense que l'on fonctionne pareil, en fait. Je veux dire intellectuellement, au moins. Et puis alors que je réfléchissais à ma personne et à ses agissements (tiens, je parle de moi à la troisième personne !), je ne trouvait d'abord personne d'apte à m'aider dans mes interrogations. Les gens veulent savoir comment, et pas pourquoi.
Tu commences à partir sur des concepts tellement généraux qu'ils semblent éthérés, à ceci prés que je sais qu'une réflexion les précédent. Depuis que nous nous sommes rencontrés, j'ai beaucoup changé, enfin, disons plutot que j'ai subis des altérations, de par mon environnement.
J'ajoute aussi qu'il y a deux ans et demis, j'ai pris des anti dépresseurs et depuis j'ai la sensation d'avoir été amputé d'une partie de mes capacités de réflexion. J'aurai probablement pu rajouter un 'à ma décharge' avant la phrase précédente, mais c'est tellement fort que je lui offre une phrase dédiée.
Et alors que j'allais me laisser aller doucement vers une insomnie, qui serait bientôt supplantée par une presque nuit blanche volontaire sur le PC, il m'est apparu que toi, peut-être, saurait m'aider. Je ne crois pas que je te vois comme un "sauveur" ou un psy, mais plutôt comme un individu avec qui la communication serait la plus clair possible. Peut-être me trompe-je. Si c'est le cas, pardonne-moi.
Quoi qu'il en soit, je me rendais compte, tout à l'heure, à l'occasion du visionnage d'un film, que j'aimais les levers de soleil. La clarté d'orient venue nous apporter les promesses d'un jour nouveau, les espoirs et les échecs d'une nouvelle journée... Quel mal y a-t-il à ça, en fait ?
Concernant les levers de soleils, je préfére les réveils tôt, pas pour le fait de se lever, mais aller dans les rues désertes, voir la ville qui dort, les rues calmes, avec ou sans musiques. J'ai eu une périodee pendant laquelle je faisais ça, parce que je devais être au boulot a 6h du mat, et durant laquelle, le 9éme symphonie 2éme mouvement de beetowen m'avait accompagné pendant ces moments, me procurant une satisfaction dont le ratio effort/satisfaction était intéressant.
Et bien, en m'interrogeant un peu plus (il est difficile de s'en défaire, de la réflexion. TMTC qu'il dirait l'autre) je me suis rendu compte que j'appréciais, et qu'en fait, que je n'aimais guère que les commencements, les débuts, les potentiels.
Au contraire de toi, j'adore les potentiels mais suis confronté à une immense flemme, habile couverture de l'angoisse. Je n'ai pas encore cerné la source, mais l'échec et le fait de ne pas me révéler aussi bon, meilleur que les autres, ces mêmes autres de la pensée banale, en sont surement responsables. Aprés tout, quoi de mieux qu'un monde imaginaire sous sa propre emprise ? Le principe de rélalité semble violent en revanche.
S'en est suivi une longue dégringolade intellectuelle qui aboutit sur un constat : je suis incapable de finir quelque chose. Un mal insidieux qui, au final, se remarque dans chacun de mes actes, de mes décisions, s'impose dans chaque lieu où j'appose ma marque.
C'est assez marrant comme tu abordes le sujet avec les commencements pour le terminer sur le fait de terminer quelque chose. Parce que tu ne parles pas de l'avoir commencé, ni de l'avoir vécu, tu es immédiatement sur la fin. Je ne prétend pas t'apporter de solutions, ceci étant il y a peut être une réflexion à mener de ce côté. Le 'mal insidieux' dont tu parles, il me semble le connaître. C'est à dire que mon inconscient est une seconde personne, un peu comme la schizophrénie caricaturale.
Par exemple une fois, une nana m'avait enmené dans sont lit, et inconscient a prit la main, la fille est sortie de sa chambre en se rhabillant héhé. Me semble avoir abordé le sujet sur mon blog, elle avait couché avec un autre mec sous les 24heures alors jlui avait demandé si elle était sure.
Mais c'est aussi une occasion pour se poser une autre question. Quels sont mes véritables désirs/objectifs ? Sont ils les miens ? Sont ils ceux que je crois ?
Depuis mon appart ou ma chambre mal rangé, mes vieux cours de premières qui dépérissent sur mon étagère, ma vaisselle qui s'entasse dans mon évier, mes figurines qui attendent désespérément une couche de peinture, ou bien ne serait-ce que le vernissage final, mes cours que je n'aurais qu'à trier, qu'à ficher.
Sur le coups des choses qui s'accumulent, je suis quotidiennement confronté au probléme. Du coups j'ai quelques astuces à partager. Avant de tles filer, j'ai une énorme aide : ma copine. En effet son degrés d'accumulation dépasse le mien, au point que ça me terrorise.
Bref. Sur le coups de la vaisselle, je me suis mis en place une routine. Chaque soir avant le repas, je fais la vaisselle. C'est chiant, j'ai pas envie, mais je supporte pas de manger dans le sale alors noway.
Aussi, il est désespérant de voir les choses entamées s'accumuler, mieux vaut en faire une en entier avant d'en commencer une autre. Dans le mesure du possible bien entendu, mais c'est important, ça réduire la 'todot list' qui s'agrandit facilement. Concernant les cours, j'ai jamais relu/corrigé/clasé les miens. Donc pas de pro tips, ceci dit, j'ai pas le bac et j’apprenais pas mes leçons alors spas une référence.
Mon exposé que je travaillerai à la dernière minute, la réponse d'un employeur intéressé par mon CV qui attend encore quelques infos supplémentaires depuis début octobre.
Je dois faire un cv pour une boite qui avait une place pour moi (un resto) depuis fin septembre, j'ai ouvert un ficher openoffice une fois. Puis je l'ai fermé et rien. Alors du coups, je pense être confronté à la difficulté de commencer alors que toi c'est de conclure comme tu le remarque si justement. Mais il faut voir si pour toi le 'premier pas' du don de CV marque ou non le début. Auquel cas on pourrait voir si c'est la difficulté de commencer ou de terminer.
Sur le coups du travail, je sais pas quoi te dire, il semble que cette pression sociale qui pousse les gens à entrer dans le moule nous laisse de marbre, enfin, disons plutot que nous lui résistons. Alors du coups il nous faut trouver un autre moteur, si la nécessité ne suffit pas, se tourner vers l'envie. L'envie de ne pas te construire un avenir sans promesses et plein de désagrément peut être, à toi de voir.
Cette incapacité à mettre une fin, à conclure, m'empêche et je crois, m'empêchera de faire quelque chose de bon et d'agréable de mon existence : travailler assez pour avoir mon concours me semble impossible. Et en parlant de conclure, j'ai l'impression que de le faire avec une fille est inenvisageable. C'est pas l'envie qui manque, de même que les occasions. Je n'ai tout simplement pas le courage, ou l'envie, de finir.
Voué, en ce qui concerne la gente féminine je vois ce que tu veux dire. J'ai eu ste période. Enfin, j'ai trouvé tot une nana pour le faire mais ça m'a traumatisé, jsais pas. Du coups j'ai eu une longue période pendant laquelle la force de l'inconscient s'est développée je pense. Et repasser à l'acte me semblais inimaginable. 1 ére possibilité, j'ai eu une pane, deuxiéme j'ai pas osé, troisiéme j'ai foiré (cf plus haut) et 4éme jsuis partit immédiatement. Lol, pourtant j'ai continué à enchainer les expériences pas top, en rationalisant comme un ouf : seul j'ai pas de soucis, wtf ? Alors j'ai trouvé un truc : me servir de la trique matinale. J'ai réalisé une performance qui m'a filé la confiance qu'il me fallait et depuis np.
Aprés voilà, si t'as des occasions, lance toi, ste coute rien. Au pire tu passes pour un mec banal, mais à la clef y'a la disparition du malaise, à toi de voir si tu préféres ton image ou la 'guérison'.
Certains disent que l'on fait ça par angoisse de la mort, que la fin est souvent lié à elle. Fort heureusement, je n'ai jamais eu à être touché par cette mort, si ce n'est celle de deux hamsters et d'une arrière grand-mère inconnue. Alors quoi ? Je ne sais pas. Je ne sais même pas si tu sais, toi. Je passe ma vie à fuir, à faire des choses inconstructives au possible, et je ne veux pas qu'elles le soit.
Le coups dla peur de la mort, jpense qu'on est trop jeune et qu'on s'en bat les couilles. La fuite c'est la vie:p c'est un réel mode de vie, mais il est malsain, ce qui me pousse à faire autrement c'est l'acculation. À toi de te trouver les points de non retour qui te pousserons à agir.
Je ne sais donc pas si tu sauras me répondre, m'orienter ou me guider. J'ai espoir que si. Il est minuit et demi à l'heure où je t'écris, et le matin n'est pas encore là. Pas encore d'espérances du jour nouveau !
Peut-être donc, je disais, tu saurais tirer quelque chose de mes paroles brutes. Si ce n'est pas le cas, cela m'aura au moins servi à m'exprimer à quelqu'un qui me comprend. Et dans le pire des cas, je crois que tu n'es pas assez prégnant dans ma vie sociale pour ce que je dis de moi ne puisse me porter préjudice... en société.
Concernant le fait que tu te confie à moi parce que je suis loin de ton toi 'irl' je comprend tout à fait le systéme, t'en fait pas ;)
J'ose croire que tu me liras jusqu'au bout et espère que tu me répondras. Avec l'espoir suprême que cela m'aide.
En te remerciant...
Voila ai tout lu, répondu à ce que j'ai pu, j'éspére que ça t'a aidé.
Voila ai tout lu, répondu à ce que j'ai pu, j'éspére que ça t'a aidé.